GENRE : Policier / Historique
ÉDITION : Editions du Petit Caveau
COLLECTION : Sang Noir
FORMAT : Ebook/ Epub
PUBLIE EN : 2010
DATE DE L’ÉDITION : 2012
LANGUE D'ORIGINE : Français
ÉDITION : Editions du Petit Caveau
COLLECTION : Sang Noir
FORMAT : Ebook/ Epub
PUBLIE EN : 2010
DATE DE L’ÉDITION : 2012
LANGUE D'ORIGINE : Français
Il est né en avril 1970 dans le nord de la France.
Le
baccalauréat en poche, Il s'est engagé à 19 ans dans la Marine
Nationale. Son métier de navigateur l’a amené à voyager dans de nombreux
pays et à découvrir la richesse des diversités multiculturelles
mondiales.
Après
s’être lancé dans de multiples essais infructueux de scénario et de
planches de bandes dessinées d’inspiration Fantasy, Il a décidé de
s’aventurer dans l’écriture d’un roman.
Inspiré
par des auteurs de fantastique, science-fiction et fantasy tels que
Stephen King, Jack Vance, Philip K. Dick, Isaac Asimov, Franck Herbert,
Dan Simmons, Bram Stoker ou Caleb Carr, Il ne refuse pas une littérature
plus classique et Il a pour livres de chevet, l’Étranger d’Albert Camus et le Roi des Aulnes de Michel Tournier.
La musique
contribue à son inspiration, rythmée au son de : Nine Inch Nails,
Afghan Whigs, Sisters of Mercy, Radiohead, Stones Roses, Pixies,
Smashing Pumpkins, Fields Of Nephilim, Killing Joke ou, plus
commercialement connus, U2 et Placebo. Une mention particulière
attribuée à Dead Can Dance et à la voix envoûtante de Lisa Gerrard.
Féru
d’histoire médiévale, il possède une bibliothèque très fournie sur cette
période et il a ouvert un forum consacré à cette époque: LA PASSION DU MOYEN-AGE.
En vrai passionné, il ne rate jamais l’occasion de visiter l’édifice
moyenâgeux ou de dénicher l’objet qui viendra compléter sa collection.
Il réside aujourd’hui en Bretagne, avec son épouse et ses deux filles.
-> SON SITE INTERNET <-
" Novembre 1936. A Paris, la
police est sur les dents : les cadavres se succèdent, plus mutilés les
uns que les autres. Seul indice, les victimes sont de jeunes et jolies
danseuses de ballet.
Est-ce l’œuvre d’un psychopathe ? La machination d’une secte satanique ? Les inspecteurs Xavier Kerlann et François Hernandez ignorent qu’ils viennent de tirer le fil d’un écheveau sanglant qui les conduira de Paris à New York sur la piste d’un ennemi plus terrifiant encore…"
Est-ce l’œuvre d’un psychopathe ? La machination d’une secte satanique ? Les inspecteurs Xavier Kerlann et François Hernandez ignorent qu’ils viennent de tirer le fil d’un écheveau sanglant qui les conduira de Paris à New York sur la piste d’un ennemi plus terrifiant encore…"
Je tiens tout d’abord à remercier les éditions du Petit Caveau qui m’ont permis de lire cet ebook grâce à leur opération « All you can read » en échange d’une chronique.
« Les loups de Kharkov » de Alexis Lorens
est une histoire originale qui aborde les « vampires » sur un thème
plus réaliste. Ce roman est également basé sur des faits historiques
très intéressant que je ne connaissais pas. Cela m’a permise de
m’instruire sur ce point-ci, bien que par moment, je n’arrivais pas à
tout comprendre. J’ai dû effectuer des recherches sur wikipédia pour
compléter les informations de l’auteur.
On découvre donc un univers policier durant le XXème siècle, juste avant la seconde guerre mondiale. Les inspecteurs du quai d’orfèvre enquêtent alors sur des meurtres sanglants, brutaux et pour le moins étrange.
L’action est assez constante et mener rapidement. Chaque chapitre fini sur une note de suspens qui augmente notre avidité pour l’histoire.
On découvre donc un univers policier durant le XXème siècle, juste avant la seconde guerre mondiale. Les inspecteurs du quai d’orfèvre enquêtent alors sur des meurtres sanglants, brutaux et pour le moins étrange.
L’action est assez constante et mener rapidement. Chaque chapitre fini sur une note de suspens qui augmente notre avidité pour l’histoire.
On découvre alors historiquement parlant, « la
révolution bolchévique », ici centré sur les « Cosaques » qui n’avait
aucun parti pris et se voyait expulsé par les républicains, eux qui
étaient des royalistes. « Les loups de Kharkov »
sont donc issus des cosaques. Il s’agit entre autre d’Alexandre,
Viktoryia et Dimitri, des enfants qui ont du fuir leur pays et sont
atteints d’une étrange maladie, dont seul une transfusion de sang,
puisse les tenir en bonne santé. Seulement, cette maladie joue également
sur la santé mentale. Ils se prennent ainsi pour des êtres immortels,
comme des « vampires ».
Le premier meurtre est une jeune danseuse du ballet de l’opéra de Paris. Après cela, le jeune inspecteur diplômé en psychologie, tombe amoureux de l’amie de la victime. Une idylle totalement décousue et qui n’est malheureusement pas du tout crédible. Comme l’inspecteur qui doit être une sorte de « profiler », mais ce n’est absolument pas le cas…
Bref, malgré de nombreux détails qui manquent, comme la signification pour le choix littéraire des assassins sur les lieux de leur crime, mais aussi en quoi « Emilie » la danseuse était liée aux loups de Kharkov. Nous restons dans le vague et assez déconcerté.
En arrivant à la fin du roman, je ne savais pas quoi penser, car j’ai la sensation d’une fin bâclée et terminé trop rapidement à mon goût. On se dit « tout ça pour ça ? »
Je m’attendais à une fin spectaculaire, mais rien de la sorte, seulement plus de questions qui restent sans réponses.
Le premier meurtre est une jeune danseuse du ballet de l’opéra de Paris. Après cela, le jeune inspecteur diplômé en psychologie, tombe amoureux de l’amie de la victime. Une idylle totalement décousue et qui n’est malheureusement pas du tout crédible. Comme l’inspecteur qui doit être une sorte de « profiler », mais ce n’est absolument pas le cas…
Bref, malgré de nombreux détails qui manquent, comme la signification pour le choix littéraire des assassins sur les lieux de leur crime, mais aussi en quoi « Emilie » la danseuse était liée aux loups de Kharkov. Nous restons dans le vague et assez déconcerté.
En arrivant à la fin du roman, je ne savais pas quoi penser, car j’ai la sensation d’une fin bâclée et terminé trop rapidement à mon goût. On se dit « tout ça pour ça ? »
Je m’attendais à une fin spectaculaire, mais rien de la sorte, seulement plus de questions qui restent sans réponses.
Je vais en
venir maintenant au style d’écriture de l’auteur. Là encore, je fus
franchement très déçue. Un style trop simple et qui parfois manque de
cohérence, surtout dans les dialogues qui sont vraiment mauvais par
moment, comme par exemple ici :
« - Vous voulez que je m’en occupe, patron ? demanda Xavier.
- Non, laisse ! Monsieur Radevois était sur le départ, n’est-ce pas ? Je n’ai pas besoin qu’un sycophante de ton espèce vienne marcher sur mes plates-bandes !
- Très bien, commissaire mais je ne laisserai pas passer cette histoire d’égorgeur sanguinaire ! Je ne vous salue pas !
- C’est ça, au plaisir !
Le journaliste repartit tout penaud, l’œil mauvais. Il n’avait pas dit son dernier mot.
- Vous ne l’appréciez guère, à ce que je vois, remarqua Xavier. »
« - Vous voulez que je m’en occupe, patron ? demanda Xavier.
- Non, laisse ! Monsieur Radevois était sur le départ, n’est-ce pas ? Je n’ai pas besoin qu’un sycophante de ton espèce vienne marcher sur mes plates-bandes !
- Très bien, commissaire mais je ne laisserai pas passer cette histoire d’égorgeur sanguinaire ! Je ne vous salue pas !
- C’est ça, au plaisir !
Le journaliste repartit tout penaud, l’œil mauvais. Il n’avait pas dit son dernier mot.
- Vous ne l’appréciez guère, à ce que je vois, remarqua Xavier. »
Il faut savoir que la présence de ce journaliste
n’apporte rien au scénario, mais qu’en prime il ne réapparait plus dans
la suite de l’histoire. En plus, Xavier qui doit être très psychologue,
se trouve ici être qu’un « nigaud » si puis-je dire. La déduction
n’importe qui aurait pu le faire et sa remarque n’est pas constructive.
Quant à ce dialogue, on dirait une querelle ridicule entre adolescents.
Je me montre très dure sur mes termes, mais les dialogues sont vraiment
exaspérants.
Voici encore un exemple du très fin psychologue, Xavier :
« - Alors inspecteur, la compagnie d’une vieille dame ne vous rebute pas ? Comment avance votre enquête ?
- Comment savez-vous cela ? Je ne vous en avais pas parlé !
- Oh, vous êtes policier et il y a toujours des enquêtes en cours.
- Oui, vous avez raison, c’est logique ! »
Pas très logique pour notre héros apparemment…
Voici encore un exemple du très fin psychologue, Xavier :
« - Alors inspecteur, la compagnie d’une vieille dame ne vous rebute pas ? Comment avance votre enquête ?
- Comment savez-vous cela ? Je ne vous en avais pas parlé !
- Oh, vous êtes policier et il y a toujours des enquêtes en cours.
- Oui, vous avez raison, c’est logique ! »
Pas très logique pour notre héros apparemment…
Il y a encore une grande faute dans le style
d’écriture, notamment quand la police française se rend aux usa pour
pourchasser les loups de Kharkov. Le capitaine qui parle
approximativement français ne commet pourtant aucunes fautes de français
et possède même un vocabulaire très enrichi ! Encore une faute qui ne
rend pas l’histoire du tout crédible. Il aurait été intéressant
justement de pointer du doigt les erreurs de français (pour une fois
qu’on en demande !) pour montrer qu’il est américain.
En conclusion, « Les loups de Kharkov » auraient pu
être une histoire très intéressante, s’il n’y avait pas eu autant
d’erreurs de la part de l’auteur. Les parties historiques de l’histoire
notamment l’avant de la 2nd guerre mondiale et sur la
révolution Bolchévique furent très intéressant ! Mais la pauvreté de
l’écriture et les mauvais dialogues ont vite fait de rebuter les
lecteurs. Dommage.
EXTRAITS
" Je veux croire
que nous sommes des vampires. Nous avons le pouvoir de régner sur le
monde ! Nous sommes des artistes de la Mort ! Des sculpteurs de la
Terreur !"
[...]
" Bien souvent,
Dimitri avait connu la peur, manifestation de l'instinct de
conservation, défense du corps qui veut vivre. Avec âpreté, il s'était
battu avec elle. Il gardait de ces luttes un souvenir amer. Depuis qu'il
avait pris en main le groupes des Loups de Kharkov, jamais la faillance
ne l'avait atteint mais, depuis quelques jours, un nouveau sentiment,
l'inquiétude, le pénétrait. Il redoutait de n'avoir pas dûment rempli
toutes ses obligations et craignait d'être assailli par surprise. Le
bruit, le silence plus encore, le troublaient, l'alarmaient."
GLOBALE : 4 / 10
ÉCRITURE : 3 / 10
SCENARIO : 6 /10
PERSONNAGES : 5 / 10
SUSPENS : 4 / 10
ÉCRITURE : 3 / 10
SCENARIO : 6 /10
PERSONNAGES : 5 / 10
SUSPENS : 4 / 10
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