GENRE : Fantasy / Urban Fantasy
ÉDITION : Éditions du chat noir
COLLECTION : Féline
NOMBRES DE PAGES : 442
DATE DE PUBLICATION : 1 avril 2014
LANGUE D'ORIGINE : Français
AUTEUR : Bettina Nordet
ÉDITION : Éditions du chat noir
COLLECTION : Féline
NOMBRES DE PAGES : 442
DATE DE PUBLICATION : 1 avril 2014
LANGUE D'ORIGINE : Français
AUTEUR : Bettina Nordet
Bettina Nordet vit sous
le soleil de Marseille. L’apprentissage de la lecture est pour elle une
révélation : à partir de cet instant elle dévore tous les livres qui lui
tombent sous la main. C’est à l’âge de dix ans qu’elle commence à
écrire des poèmes et des récits, conservés ensuite dans un classeur.
Amoureuse du merveilleux, elle s’adonne durant onze ans aux joies du jeu
de rôle médiéval fantastique, et, passionnée d’Histoire et de
mythologie, se plonge avec délectation dans tous les ouvrages qui y ont
trait. Après des études de droit et de commerce international, elle
embrasse une carrière au service des autres, qui lui laisse assez de
temps libre pour assouvir ce qu’elle nomme son « vice » : l’écriture..
" Je suis flic, et à part une petite
bizarrerie et un sérieux manque de sex-appeal dont je me passerais bien,
ma vie est plutôt sympa. Mais un soir tout vole en éclat. Traquée par
des types bizarres, je me retrouve baby-sitté par mon nouveau boss, un
type beau à tomber aux instincts meurtriers peu rassurants, qui semble
éprouver à mon égard une allergie aussi violente qu'inexplicable. Alors,
telle Alice, je plonge dans le terrier du lapin blanc ; sauf que, dans
mon cas, la curiosité n'y est pour rien : mon imbuvable garde du corps
m'y a poussée. Bien décidée à retrouver ma vie et les miens, je rue dans
les brancards, mais les échos d'une prophétie plus vieille que le monde
pourraient bien finir par me rattraper et m'en empêcher. Je vais tout
faire pour me sortir de ce guêpier, même si, je dois bien l'admettre, il
y a quelques compensations : des beaux mecs comme s'il en pleuvait. Et
dire que je me plaignais que mon carnet de bal était vide..."
Pièce maîtresse d'une lutte de
pouvoir immémoriale, entraînée au cœur d'un tourbillon de violence et de
sang, Jana découvre peu à peu que tout ce qu'elle croyait savoir n'est
qu'un leurre, et que la frontière entre les bons et les méchants n'est
peut-être pas aussi tranchée que ce qu'en disent les traditions
millénaires.
Ma lecture du premier tome de « la geste des exilés » me laisse une très bonne impression. En effet, Bettina Nordet
a su donné à sa saga, une nouvelle vision du mythe des anges, où Dieu
n’est finalement pas au centre de l’amour de ces êtres ailés.
Nous découvrons donc Jana,
lieutenant de police à Marseille. Elle a une vie presque banale, la
seule chose hors norme dans sa vie, c’est qu’elle fiche une peur bleue
aux pédophiles. Dès que ces derniers se trouvent à proximité d’elle, ils
avouent leurs crimes sans qu’elle n’ait besoin de poser des questions.
On fait alors très vite le rapprochement avec le prologue qui débute sur
un kidnapping d’enfant par un pédophile (une scène qui m’a mise
particulièrement mal à l’aise, je dois bien l’avouer), mais qui fut
sauvée in extrémis par une étrange créature.
Mais à part ce moment de sa vie, son quotidien qui est tranquille se retrouve brutalement bouleversé avec l’arrivée de son nouveau patron, Kell. Un beau brun ténébreux qui met les hormones de notre héroïne en ébullition. Depuis sa rencontre avec son patron, elle se fait poursuivre par des étranges criminels. C’est son patron, Kell qui devient alors son garde du corps. Ils partent alors tout deux en Australie pour une destination inconnue à la jeune femme, qui croit naïvement que c’est son frère qui est derrière tout cela, puisqu’il est espion. La première partie du récit est donc consacré à cette course poursuite infernale. Dans un second temps, on découvre les origines de Jana et ce qui fait d’elle un être d’exception. De plus, elle se retrouve au centre d’une prophétie dont elle ne veut rien connaître, voulant maîtriser elle-même son destin. Au lieu de suivre les « fils du destin » comme on dit. Mais ses géniteurs ne laisseront pas passer leurs chances d’obtenir le pouvoir.
Mais à part ce moment de sa vie, son quotidien qui est tranquille se retrouve brutalement bouleversé avec l’arrivée de son nouveau patron, Kell. Un beau brun ténébreux qui met les hormones de notre héroïne en ébullition. Depuis sa rencontre avec son patron, elle se fait poursuivre par des étranges criminels. C’est son patron, Kell qui devient alors son garde du corps. Ils partent alors tout deux en Australie pour une destination inconnue à la jeune femme, qui croit naïvement que c’est son frère qui est derrière tout cela, puisqu’il est espion. La première partie du récit est donc consacré à cette course poursuite infernale. Dans un second temps, on découvre les origines de Jana et ce qui fait d’elle un être d’exception. De plus, elle se retrouve au centre d’une prophétie dont elle ne veut rien connaître, voulant maîtriser elle-même son destin. Au lieu de suivre les « fils du destin » comme on dit. Mais ses géniteurs ne laisseront pas passer leurs chances d’obtenir le pouvoir.
Si on en revient à Jana,
c’est également une héroïne avec un franc-parler, la jeune femme de 28
ans ne mâche pas ses mots et dit toujours ce qu’elle pense. On retrouve
des expressions qui nous font sourire :
« Mais, ma parole, ils sont plus collants que des morpions après les couilles géantes de Big Foot ! »
Une phrase très représentative du langage fleuri de notre héroïne. Malheureusement,
la modèle de la couverture ne colle pas vraiment à l’héroïne.
Physiquement, elle est même très loin de ressembler à cela ! Elle est
plus volcanique et moins angélique que ce que l’auteure tente de nous
offrir. Certes, on l’imagine bien blonde, très jolie mais une beauté
plus naturelle, je dirais.
Tandis que son comportement est vraiment exaspérant. Certes, j’apprécie son franc-parler, mais sa naïveté m’a vraiment exaspérée. Parfois, le fait qu’elle soit sans cesse attirée par des hommes, car elle n’a jamais connu de plaisir charnel est un peu tiré par les cheveux. Je me lasse vite quand on a tendance à faire d’une héroïne d’Urban Fantasy, une femme qui pour s’imposer doit être midinette et être avec des hommes pour le plaisir. Bien que l’auteure tente de nous faire avaler doucement que Jana est amoureuse. Amoureuse en si peu de temps, alors qu’elle connaît « cet » homme depuis peu ? Personnellement, je n’adhère jamais à ces idées qu’on impose aux clichés de l'urban fantasy. Cela a tendance à m’agacer profondément. C’est une des seules choses que je pourrais reprocher au récit. Une héroïne trop frivole dans ses relations amoureuses.
Tandis que son comportement est vraiment exaspérant. Certes, j’apprécie son franc-parler, mais sa naïveté m’a vraiment exaspérée. Parfois, le fait qu’elle soit sans cesse attirée par des hommes, car elle n’a jamais connu de plaisir charnel est un peu tiré par les cheveux. Je me lasse vite quand on a tendance à faire d’une héroïne d’Urban Fantasy, une femme qui pour s’imposer doit être midinette et être avec des hommes pour le plaisir. Bien que l’auteure tente de nous faire avaler doucement que Jana est amoureuse. Amoureuse en si peu de temps, alors qu’elle connaît « cet » homme depuis peu ? Personnellement, je n’adhère jamais à ces idées qu’on impose aux clichés de l'urban fantasy. Cela a tendance à m’agacer profondément. C’est une des seules choses que je pourrais reprocher au récit. Une héroïne trop frivole dans ses relations amoureuses.
« Pacte Obscur »
porte très bien son nom. Il y a un renversement des rôles très
intéressants. Finalement, les « méchants » ne sont pas ceux auquel on
pense directement. Cela prouve que les apparences sont toujours
trompeuses. On découvre alors le paradis sous une nouvelle image, une
image très différente de la genèse, bien que les bases restent évidemment identiques.
C’est avec joie que j’ai découvert cet univers angélique totalement revisité par Bettina Nordet. Franchement, cela fonctionne très bien ! Kell quant à lui est un personnage très énigmatique. On ne découvre pas grand-chose sur lui, à part vers la fin du roman. On comprend alors sa rancune envers Jana, mais également ce côté « bad guy » qu’il nous offre. Personnellement, c’est le personnage que j’ai le plus apprécié ! Surtout la scène dans l’asile psychiatrique qui m’a particulièrement ému. On se rend alors compte que le personnage n’est pas insensible et qu’il éprouve des sentiments. Tout comme dans une certaine église…
C’est avec joie que j’ai découvert cet univers angélique totalement revisité par Bettina Nordet. Franchement, cela fonctionne très bien ! Kell quant à lui est un personnage très énigmatique. On ne découvre pas grand-chose sur lui, à part vers la fin du roman. On comprend alors sa rancune envers Jana, mais également ce côté « bad guy » qu’il nous offre. Personnellement, c’est le personnage que j’ai le plus apprécié ! Surtout la scène dans l’asile psychiatrique qui m’a particulièrement ému. On se rend alors compte que le personnage n’est pas insensible et qu’il éprouve des sentiments. Tout comme dans une certaine église…
Mais on découvre tout un tas d’autres apollon dans cette saga, (d’où les hormones en ébullition de notre héroïne). Je retiens particulièrement le gérant du club en Australie Phen,
qui possède certes un charisme époustouflant avec sa chevelure
rougeoyante, mais également des pouvoirs très singuliers. Qu’est-il
réellement ? Malheureusement, nous n’avons pas notre réponse dans ce
premier tome. J’ai vraiment hâte d’en connaître davantage sur ce
personnage dans le tome 2.
J’en viens maintenant au mystérieux Mayron, dont Kell ne semble pas réellement apprécier. (Qui aime-t-il au final ? On se le demande. ) Cet homme aveugle se déplace pourtant dans l’espace avec une telle aisance qu’on se demande quel est son rôle dans l’histoire ? Quand on découvre sa véritable identité, j’en suis restée pantoise de surprise ! Décidément notre petite Jana se met toutes les créatures mythiques dans la poche !
La fin reste donc énigmatique, plongée dans le suspens. C’est avec envie que malgré le comportement exacerbant de l’héroïne, j’ai envie de découvrir la suite. L’histoire vaut vraiment le coup !
J’en viens maintenant au mystérieux Mayron, dont Kell ne semble pas réellement apprécier. (Qui aime-t-il au final ? On se le demande. ) Cet homme aveugle se déplace pourtant dans l’espace avec une telle aisance qu’on se demande quel est son rôle dans l’histoire ? Quand on découvre sa véritable identité, j’en suis restée pantoise de surprise ! Décidément notre petite Jana se met toutes les créatures mythiques dans la poche !
La fin reste donc énigmatique, plongée dans le suspens. C’est avec envie que malgré le comportement exacerbant de l’héroïne, j’ai envie de découvrir la suite. L’histoire vaut vraiment le coup !
La plume de Bettina Nordet reste simpliste avec parfois des expressions qui me sont totalement inconnus, il faut bien l’avouer. (et puis qui dit encore un « cellulaire » de nos jours ?).
Elle nous entraîne malgré tout dans son monde imaginaire avec avidité !
Je dois dire que ces références musicales sont très, très bonnes ! Moi
qui adore le métal symphonique, je la remercie grandement pour ce petit
clin d’œil !
« Pacte obscur » fut une lecture agréable, avec une revisite du mythe des anges inédite. J’adhère donc à son imaginaire. J’ai envie de la suite des aventures de Jana, savoir comment sa vie va tourner maintenant qu’elle a découvert qui elle est réellement.
« Pacte obscur » fut une lecture agréable, avec une revisite du mythe des anges inédite. J’adhère donc à son imaginaire. J’ai envie de la suite des aventures de Jana, savoir comment sa vie va tourner maintenant qu’elle a découvert qui elle est réellement.
GLOBALE : 8 /10
ECRITURE : 7 /10
SCENARIO : 10 /10
PERSONNAGES : 8 /10
SUSPENS : 7 /10
HUMOUR : 7 /10
ECRITURE : 7 /10
SCENARIO : 10 /10
PERSONNAGES : 8 /10
SUSPENS : 7 /10
HUMOUR : 7 /10
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