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vendredi 15 janvier 2021

Impact

 



GENRE : Policier
EDITION : Michel Lafon
NOMBRES DE PAGES : 348
DATE DE PARUTION : 22 Octobre 2020
LANGUE D'ORIGINE : Français
AUTEUR : Olivier Norek
PRIX : 19€95 ( broché) / 13€99 (Ebook)





Olivier Norek est le petit-fils d'Herbert Paul Norek, sous-officier dans la légion étrangère, né en 1903 à Breslau et naturalisé français en 1935. Son père Claude Norek, né en 1947 à Aubin, est haut fonctionnaire et occupe le poste de directeur général de Radio France de 1999 à 2004.

Olivier Norek travaille d'abord en tant que bénévole chez Pharmaciens sans frontières durant trois années, lors desquelles il participe à la réhabilitation de l'hôpital de Saint-Laurent-du-Maroni en Guyane, ainsi que de l'approvisionnement en matériel médical des hôpitaux et camps de réfugiés des territoires en guerre de l'ex-Yougoslavie (1994-1995). Il est caporal-chef au 33e RIMa pendant deux ans. Il entre ensuite dans la police, et devient lieutenant à la section des enquêtes et recherches du SDPJ 93. Peu après ses premiers pas littéraires, il se met en disponibilité.

Ses trois premiers romans sont composés autour de la figure d'un "Capitaine Coste", flic humaniste et sensible.







" Face au mal qui se propage
et qui a tué sa fille

Pour les millions de victimes passées
et les millions de victimes à venir

Virgil Solal entre en guerre,
seul, contre des géants. "





Ce nouveau roman d’Olivier Norek est une vraie prise de conscience. Loin des schémas classiques du polar, « Impact » nous fait réfléchir sur l’avenir de notre planète. 
N’ayant pas vraiment apprécié les deux seuls livres que j’ai lus de l’auteur (Code 93, Territoires), j’ai commencé ma lecture avec une certaine appréhension. 
Ce nouveau récit est pourtant une révélation pour moi ! Je fus agréablement surprise. 

Dans « Impact », l’auteur met l’humanité face à ses propres erreurs. Toutes les atrocités qui nous conduisent petit à petit à l’extinction de notre planète. On entre dans une fiction d’anticipation sur l’écologie et la survie. 

Nous sommes « coupables », il ne faut pas une autre raison pour créer l’antagoniste de ce polar. Un tueur avec un esprit très critique envers la société qui cause chaque jour des milliers de morts. 
Les revendications de l’assassin sont claires, il ne veut que sensibiliser les grosses entreprises à l’écologie, trouver des alternatives pour diminuer la destruction imminente. Il crée alors un tel engouement que des millions de pandas balafrés vont suivre avec avidité la suite des événements. Est-ce que les sociétés vont se plier à la demande du criminel ? Comment la police va-t-elle pouvoir gérer cette situation d’une enquête suivie par des millions de personnes ? 

Devant un tel sujet, le lecteur devient obligatoirement empathique. Nous sommes son complice, acceptant l’inacceptable. Notre moral est corrigé face à une telle ambition pour améliorer les choses. 
Olivier Norek nous pointe nos erreurs avec des mots percutants et réalistes. Nous faisant réfléchir sur l’avenir de notre Planète. 

Le seul reproche que je pourrais émettre, il s’agit des autres personnages. Ils sont en retrait, effacés, trop lisses et sans émotion. Nous avons Diane Meyer par exemple, qui se trouve être une psychocriminologue qui est envahie d’anxiété. J’aurais aimé comprendre l’élément déclencheur qui l’a conduite à être agoraphobe. Aucune relation n’a été exploitée, on reste juste à la surface de leur psyché… J’ai toujours ressenti cela dans ces romans, malheureusement cela ne change aucunement avec « impact ». 

En conclusion, « Impact » est un thriller d’anticipation qui éveille les consciences sur l’avenir écologique, avec une réalité très percutante. Ce livre est une course contre la montre pour la survie de notre planète. Un bon polar à lire sans modération. 




GLOBALE :  7 / 10
ECRITURE : 7 / 10
SCENARIO : 8 / 10
PERSONNAGES : 4 / 10
SUSPENS : 8 / 10 


lundi 11 janvier 2021

Vindicta

 




GENRE : Policier
EDITION : Cosmopolis
NOMBRES DE PAGES : 577
PUBLIE LE : 21 mars 2019
LANGUE D'ORIGINE : Français
AUTEUR : Cédric Sire
PRIX : 21€90 (broché) 


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  http://skoldasybooks.blogspot.fr/2015/11/avec-tes-yeux.html






" On entre, on prend le fric, on ressort. Personne ne sera blessé. "

Leur plan est sans risque. Le bijoutier ne portera pas plainte pour le vol car son argent est d’origine illégale. Damien, Élie, Audrey et Driss s’imaginent avoir trouvé la réponse miracle à tous leurs problèmes.

Fraîchement muté dans un groupe de surveillance, Olivier est loin d'imaginer que la planque qu'on lui a assignée fera de lui le témoin clé d'un cyclone meurtrier, dans le sillage d'un tueur glacial et méthodique que rien ne semble pouvoir arrêter. Des déserts du Moyen-Orient aux villes sombres et silencieuses du territoire français, quand la vindicte est en marche, plus rien ne peut vous sauver.

" Une traque haletante secouée de fausses pistes "

Pur instrument de torture et de mort, il n’a pas de nom, pas de visage, l'habitude de tuer et un cimetière de cadavres derrière lui. Mais dans cette affaire, pas de contrat. Cette fois-ci pour lui : c'est personnel. "



Avec « Vindicta » Cédric Sire nous montre une fois encore sa virtuosité à composer un thriller subtil, sanglant et rempli de surprises jusqu’à la dernière page.
Le récit est comme une mélodie qui commence doucement, mais très vite ça monte crescendo. L’action nous enivre, les tortures et sévices d’un tueur psychopathe nous écœurent pour finir dans un véritable bain de sang, comme une bombe qui nous éclate à la figure.

Depuis « Du feu de l’Enfer », l’auteur se positionne dans un monde bien « réel ». Cette petite part de fantastique m’avait grandement manqué dans son dernier roman.
Mais « Vindicta » nous offre tellement plus ! On se retrouve avec plusieurs points de vue selon les protagonistes. Des personnages qui n’ont rien d’exemplaire. On découvre diverses facettes de l’humanité, ce n’est ni tout blanc ni tout noir. C’est un point que j’apprécie depuis longtemps dans ses romans. Il nous démontre la complexité de l’être humain. Ici, elle est poussée à l’extrême. Nous offrant les vices les plus crus, nous les exposant d’une manière affûtée pour finalement ressentir une certaine empathie pour eux à la fin du récit.

Le roman se termine dans un cliffhanger haletant et angoissant à souhait. J’avais imaginé le scénario d’une façon bien précise et très bien calculé par l’auteur. Je me disais même : « Mince, c’est tellement simple d’en arriver à cette conclusion » et le retournement m’a laissé totalement abasourdi ! JAMAIS au grand jamais, je n’aurais pu deviner une telle chose. JAMAIS !
Les pièces du puzzle s’emboîtent petit à petit, nous laissant entrevoir toute la complexité d’une vengeance calculée dans les moindres détails.

Je dirai simplement pour conclure que « Vindicta » est un gros coup de cœur ! Un thriller qui nous happe du début à la fin. Impossible de poser le livre tant l’action est prenante.
Que seriez-vous prêt à faire pour vous venger ? Je pense que vous n’irez jamais aussi loin que ce qui est écrit dans ses pages...




GLOBALE : 10 / 10
ECRITURE : 9 / 10
SCENARIO : 10 / 10
PERSONNAGES: 10 / 10
SUSPENS : 10 / 10





COUP DE COEUR ! 







dimanche 10 janvier 2021

La Neuvième Maison

 



GENRE : Thriller Fantastique (Adulte)
EDITION : De Saxus
NOMBRES DE PAGES : 525
PUBLIE EN : 1 octobre 2019 (USA)
DATE DE L'EDITION : 27 Août 2020
LANGUE D'ORIGINE : Anglais
TITRE ORIGINAL : Ninth House
AUTRICE : Leigh Bardugo
TRADUCTION : Sébastien Guillot
PRIX : 19€90 (broché)
12€90 (Ebook)


CHRONIQUES PRECEDENTES







" Alex " Galaxy " Stern a vécu une adolescence chaotique. Élevée à Los Angeles par une mère hippie, elle a abandonné l'école très jeune pour se retrouver dans un monde sombre, violent et sans avenir.

À 20 ans, elle est la seule survivante d'un horrible massacre inexpliqué, et c'est sur son lit d'hôpital qu'elle se voit offrir une seconde chance : rejoindre la prestigieuse université Yale en intégrant la maison Léthé. Cette entité, appelée La Neuvième Maison, surveille les huit sociétés secrètes de Yale ; ces dernières forment les futurs décideurs ainsi que les personnes influentes et pratiquent la magie sous différentes formes, bien souvent sinistres et dangereuses.

Alex a été choisie, car elle possède un pouvoir rare et mystérieux : elle peut voir les fantômes. Alors que son mentor a disparu, elle va devoir enquêter sur le meurtre d'une jeune fille. Ce qu'elle va découvrir va bien au-delà de l'horreur... "





Galaxy « Alex » Stern vient de rejoindre l’université de Yale dans des circonstances plus ou moins troublantes. Unique rescapée d’un massacre, elle voit dans cette opportunité de se créer une nouvelle vie. Seulement, les sociétés secrètes qui pratiquent la magie sous la supervision de la neuvième maison le « Léthé » regorgent également de violence et de noirceur qu’Alex aurait aimé oublier. 

Leigh Bardugo avec ce roman fantastique adulte nous prouve à nouveau qu’elle a un talent indéniable pour créer des univers riches, avec une psychologie très travaillée pour ses personnages. 
Galaxy Stern est une jeune femme au tempérament de feu qui doit pourtant apprendre à se maîtriser, car à Yale, une certaine stature est de mise. Elle sait qu’elle se trouve dans ce lieu, simplement pour son don particulier de visualiser les morts. Au fil du récit, on la voit évoluer d’une manière fulgurante, surtout quand elle commence à enquêter sur le meurtre d’une mystérieuse jeune fille sur le campus. À chaque étape, elle imagine les recommandations de Darlington. Grâce à cela, elle prend confiance. Mais touchera-t-elle au but ? 
Grâce à Daniel Arlington (alias Darlington) qui se trouve être son référent en matière de magie, Alex va apprendre à évoluer au sein des sociétés qui la pratiquent. Il est l’extrême opposé de la jeune femme. Un « gentleman » le définit particulièrement bien. Ses études au cœur du Léthé sont ce qu’il y a de plus important pour lui. La réussite n’a ainsi pas de prix. Malgré son éducation de bonne famille, on devine qu’il possède des failles très marquées dans son esprit. On ne le connaît qu’à travers quelques flash-back, car on comprend vite qu’il a vécu un drame. 

L’autrice a entièrement basé son récit sur l’université de Yale. On ressent qu’elle a mené des investigations pour que son décor ressemble exactement à ce lieu emblématique. Notamment pour les fameuses sociétés secrètes, qui ont apparemment bien existés, mais dont elle a donné une nouvelle symbolique très particulière. 
C’est un texte très riche, pointu aussi bien dans les descriptions que les émotions qui se dégagent des lieux et des protagonistes. 
J’aime totalement ce genre de roman quand ils sont si bien travaillés et aboutis jusqu’à la dernière page. 

« La neuvième maison » est un récit fantastique sombre, sanglant et violent qui apporte un véritable atout à la littérature du genre. 
Je ne peux que vous le conseiller !

 




GLOBALE : 9 / 10
ECRITURE : 9 / 10
SCENARIO : 9 / 10
PERSONNAGES: 10 / 10
SUSPENS : 9 / 10