GENRE : Fantastique / Historique / Romance
ÉDITION : Milady
COLLECTION : Bit-Lit
NOMBRES DE PAGES : 566
DATE DE L’ÉDITION : 16 juin 2017
LANGUE D'ORIGINE : Français
AUTEUR : Céline Landressie
PRIX : 7€90
ÉDITION : Milady
COLLECTION : Bit-Lit
NOMBRES DE PAGES : 566
DATE DE L’ÉDITION : 16 juin 2017
LANGUE D'ORIGINE : Français
AUTEUR : Céline Landressie
PRIX : 7€90
CHRONIQUES PRÉCÉDENTES
" 1986, Manhattan. Depuis que Rose et Vassili ont quittés la France en
avril 1943 sans en informer quiconque, Rose a coupé les ponts avec son
mentor, le comte Artus de Janlys. Jusqu'au soir où son serviteur se
présente en personne à l'entrée du fief de lady Rose : Artus est à New
York, et il demande à rencontrer son infante. Il a besoin de son aide
pour le piège qu'il ourdit de très, très longue date contre son ennemi
de toujours, manigances qui nécessitent également l'intervention de
Gabriel de la Cerda, un Arimath aussi frivole et versatile que
dangereux... "
« OH
MON DIEU ! » est la seule phrase qui me vienne à l’esprit à la fin de ma
lecture. « Ikebana » est une jolie composition d’émotions qui touche
directement le cœur des lecteurs.
Après
les évènements survenus en 1943, Rose et Vassili sont partis pour le nouveau
continent pour s’éloigner du Régent Arimath. Le cœur de la comtesse est meurtri
de douleur, mais aussi par son absence. Or quand Adelphe arrive un soir à son
club New Yorkais, Rose perd tous ses moyens. Comment va-t-elle réagir face à
Artus ? Mais elle n’a pas le choix, elle doit l’aider à mener une mission à
bien, elle va devoir prendre sur elle…
Artus qui n’a jamais été aussi proche de découvrir l’identité de l’Érudit a besoin des dons de son infante pour la mener à bien. Mais quel sera le prix à payer pour cette mission à haut risque ?
Artus qui n’a jamais été aussi proche de découvrir l’identité de l’Érudit a besoin des dons de son infante pour la mener à bien. Mais quel sera le prix à payer pour cette mission à haut risque ?
Nous
pouvons remarquer dans ce quatrième volet, une grande progression dans les
émotions des personnages.
J’évoque tout d’abord notre chère comtesse de Geer, Lady Rose. Blessée par Artus, elle s’est réfugiée à New York. Elle s’est habillement constituée un petit fief où même les autres immortels respectent ses règles. Connaissant tous sa fougue, il est difficile d’aller à l’encontre de l’Arimath. Elle a créé le club Malboge pour que leur engeance puisse se repaître en toute tranquillité.
Malgré les années écoulées, la douleur de l’absence d’Artus est toujours omniprésente. Les retrouvailles entre les amants restent alors très tendues, mais petit à petit ils retrouvent certains repères que la comtesse ne peut pas oublier. Elle fait également preuve de très grande perspicacité que je n’avais pourtant pas observée dans les précédents tomes. Ce personnage est en constante progression qu’on ne peut que l’apprécier davantage ! Elle balance entre fragilité et force en un claquement doigt. Dans sa vulnérabilité, c’est Vassili qui vient la soutenir contre vent et marée.
J’évoque tout d’abord notre chère comtesse de Geer, Lady Rose. Blessée par Artus, elle s’est réfugiée à New York. Elle s’est habillement constituée un petit fief où même les autres immortels respectent ses règles. Connaissant tous sa fougue, il est difficile d’aller à l’encontre de l’Arimath. Elle a créé le club Malboge pour que leur engeance puisse se repaître en toute tranquillité.
Malgré les années écoulées, la douleur de l’absence d’Artus est toujours omniprésente. Les retrouvailles entre les amants restent alors très tendues, mais petit à petit ils retrouvent certains repères que la comtesse ne peut pas oublier. Elle fait également preuve de très grande perspicacité que je n’avais pourtant pas observée dans les précédents tomes. Ce personnage est en constante progression qu’on ne peut que l’apprécier davantage ! Elle balance entre fragilité et force en un claquement doigt. Dans sa vulnérabilité, c’est Vassili qui vient la soutenir contre vent et marée.
Évoquons d’ailleurs notre Prince Vassili ! C’est un homme de droiture et de persévérance qui force l’admiration. Pourtant, dans ce tome on peut ENFIN entrapercevoir ses faiblesses. La carapace de notre prince commencerait-elle s’effriter ? Pour moi, la réponse est « Oui ! ». Durant ces années, le Prince a subi un profond manque… son alter-égo n’y est-il pas pour quelque chose ? Les suppositions que j’avais faites lors des précédents tomes viennent se confirmer dans « Ikebana ». Pourtant, il y a un petit bémol qui s’ajoute à l’équation… C’est cette soudaine entente « parfaite » entre lui et Artus ? Qu’ont-ils bien pu se dire durant ces dernières années pour que cette cordialité s’affiche entre eux ? Ce doute ou suspicion va mettre légèrement à mal, la relation entre Vassili et sa maîtresse.
Quant à notre cher Adelphe d’Holival, il reste également à lui-même. Doux, gentil et prévenant à l’égard de Rose, certaines vérités vont pourtant éclater. Il va alors se confier à son frère sur son passé et ses choix. J’ai adoré cette scène ! Justement parce que la relation entre la fratrie d’Holival est touchante. Ils sont là l’un pour l’autre dans toutes les circonstances. Adelphe essaie de tenir tête à son frère, bien que pour que le comte se confie, la tâche n’est pas aisée.
Notre cher Comte de Janlys, Artus a évidemment de nombreuses responsabilités sur ses épaules. Il ne peut pas réellement s’octroyer de plaisir personnel, car il baisserait sa vigilance. Pourtant, la relation avec Rose vient de trouver une « réponse » (enfin plus ou moins). Je ne peux plus lui en vouloir pour son comportement têtu. Finalement, il est également une « victime » au grand dam de Rose. De plus, les visions qu’il subit chaque fois en présence de Rose (le lac et les loups) prennent une nouvelle dimension qui met alors la puce à l’oreille à notre comtesse. Là encore (nous n’avons que des suppositions) nous pouvons presque toucher la réponse du bout des doigts, mais toujours rien de très concret.
De plus, sa quête à l’identification de l’Érudit prend beaucoup de temps. Il s’agit d’une mission planifiée des années à l’avance qui risque d’arriver enfin à son terme. Vraiment ? Pas totalement.
En effet, nous connaissons désormais l’identité de l’Érudit. Quel étonnement ! Je ne m’attendais pas à cela. Mais beaucoup de points restent assez obscurs, notamment pourquoi cherche-t-il tellement à vouloir éliminer l’Héritier Arimath ? Certes, il recherche le médaillon solaire, mais pourquoi la présence d’Artus est un frein pour lui ? La quête du médaillon prend d’ailleurs un nouveau tournant quand le quatuor met la main sur de nouveaux indices pour le moins troublant…
J’adore
retrouver cette stylistique si particulière de notre chère Céline Landressie !
Riche et poétique comme elle en a le secret, elle nous offre avec « Ikebana »
une jolie composition florale à sa manière. Elle nous immisce au sein du New
York des années 1980 où l’homme moderne met la main basse sur tout. Ce fut
très intéressant de voir la société obscure devoir s’intégrer aux mœurs et à la
vie « mortelle » pour pouvoir rester cachée. Ils doivent ainsi réprimer leur
instinct pour demeurer invisibles.
Nous en apprenons également davantage dans ce tome sur les maisons « Pa-Nek » et « Koji ». On avait pu entrapercevoir les Pa-Nek dans « Flétrissures », mais ici le face à face se fait de façon violente. Ils semblent être très agiles comme leur engeance, mais leur tactique de combat se fait plus moderne puisqu’ils utilisent des armes à feu. Tandis que la maison « Koji » paraît être un peuple assez pacifiste qui aime vivre en marge de la société immortelle. Seulement, je ne sais pas pourquoi, je n’ai pas plus confiance en eux qu’aux Pa-Nek, qu’aux Lamies et les prélats ! Encore une fois, Céline Landressie finit son tome sur une note de suspens pour notre plus grande frustration !
Nous en apprenons également davantage dans ce tome sur les maisons « Pa-Nek » et « Koji ». On avait pu entrapercevoir les Pa-Nek dans « Flétrissures », mais ici le face à face se fait de façon violente. Ils semblent être très agiles comme leur engeance, mais leur tactique de combat se fait plus moderne puisqu’ils utilisent des armes à feu. Tandis que la maison « Koji » paraît être un peuple assez pacifiste qui aime vivre en marge de la société immortelle. Seulement, je ne sais pas pourquoi, je n’ai pas plus confiance en eux qu’aux Pa-Nek, qu’aux Lamies et les prélats ! Encore une fois, Céline Landressie finit son tome sur une note de suspens pour notre plus grande frustration !
En
conclusion, « Ikebana » est un roman riche en révélations sur les émotions de
nos personnages fétiches. Divers points s’éclairent petit à petit notamment sur
l’identité de l’Érudit, la quête de médaillon solaire et la relation entre
Artus/Rose qui prend une tournure des plus étonnantes. Comme toujours, « Rose
Morte » me surprend et me happe dans son univers, pari réussi pour l’autrice !
Pour moi : c’est encore un coup de cœur !
GLOBALE : 10 / 10
ÉCRITURE : 10 / 10
SCENARIO : 10 / 10
PERSONNAGES : 10 / 10
SUSPENS : 10 / 10
ÉCRITURE : 10 / 10
SCENARIO : 10 / 10
PERSONNAGES : 10 / 10
SUSPENS : 10 / 10
COUP DE COEUR!
de mon côté je suis totalement passée à côté mais je pense l'avoir lu au mauvais moment :(
RépondreSupprimer(ta photo est très jolie!)
Oh mince alors. Je pensse que "Rose Morte" est une saga qui doit se lire plusieurs fois pour capter tous les petits indicces. (J'ai dû en manquer moi-même des tas !). Qui sait peut-être l'appréciras-tu davantage quand tu seras dans un bon moment ^_^
Supprimer(Merci beaucoup !!! :D )