GENRE : Nouvelle / XIXe Siècle
ÉDITION : Librio
NOMBRES DE PAGES : 78
PUBLIE EN : 1843
PARUTION DE L’ÉDITION : septembre 2005
LANGUE D'ORIGINE : Russe
TRADUCTION PAR : Anne Coldefy-Faucard
Nicolas Vassiliévitch Gogol, né en Ukraine en mars 1809, est l’un des écrivains les plus marquants de la littérature russe.
Gogol s’installe à Pétersbourg en 1828, où il devient employé de ministère. Encouragé par Pouchkine, il publie en 1831 un premier volume de nouvelles, Les Soirées du hameau, recueil de nouvelles grotesques et fantastiques, inspirées de la vie des paysans ukrainiens, qui lui assure la célébrité.
En 1834, il est nommé professeur-adjoint d’histoire à l’université de Saint-Pétersbourg.
L’année 1835 est la plus féconde de sa biographie : il publie deux recueils de nouvelles, Arabesques (qui contient “Le Journal d’un fou”) et Mirgorod (contenant “Taras Boulba”, récit racontant la lutte héroïque des Cosaques ukrainiens contre les Polonais au XVIIe siècle, et “Comment Ivan Ivanovitch se brouilla avec Ivan Nikiforovitch”), compose une pièce de théâtre qui connaît un grand succès, Le Revizor, satire de la bureaucratie écrite sur une idée de Pouchkine, et commence son grand roman, Les Âmes mortes, tableau sans concession de la Russie tsariste et satire impitoyable de la médiocrité humaine.
Dans les dernières années de sa vie, Gogol se déplace sans cesse en Europe et en Orient. Il écrit des récits d’abord fantastiques, puis franchement mystiques.
Épuisé par une vie de prière et de jeûne, il s’éteint à Moscou le 21 février 1852. Une foule considérable accompagnera son corps. De son côté, le régime tsariste, ne lui pardonnant pas sa vision sarcastique de la société russe, arrête la publication de ses œuvres et interdit jusqu’à la mention de son nom.
Gogol s’installe à Pétersbourg en 1828, où il devient employé de ministère. Encouragé par Pouchkine, il publie en 1831 un premier volume de nouvelles, Les Soirées du hameau, recueil de nouvelles grotesques et fantastiques, inspirées de la vie des paysans ukrainiens, qui lui assure la célébrité.
En 1834, il est nommé professeur-adjoint d’histoire à l’université de Saint-Pétersbourg.
L’année 1835 est la plus féconde de sa biographie : il publie deux recueils de nouvelles, Arabesques (qui contient “Le Journal d’un fou”) et Mirgorod (contenant “Taras Boulba”, récit racontant la lutte héroïque des Cosaques ukrainiens contre les Polonais au XVIIe siècle, et “Comment Ivan Ivanovitch se brouilla avec Ivan Nikiforovitch”), compose une pièce de théâtre qui connaît un grand succès, Le Revizor, satire de la bureaucratie écrite sur une idée de Pouchkine, et commence son grand roman, Les Âmes mortes, tableau sans concession de la Russie tsariste et satire impitoyable de la médiocrité humaine.
Dans les dernières années de sa vie, Gogol se déplace sans cesse en Europe et en Orient. Il écrit des récits d’abord fantastiques, puis franchement mystiques.
Épuisé par une vie de prière et de jeûne, il s’éteint à Moscou le 21 février 1852. Une foule considérable accompagnera son corps. De son côté, le régime tsariste, ne lui pardonnant pas sa vision sarcastique de la société russe, arrête la publication de ses œuvres et interdit jusqu’à la mention de son nom.
" Akaki Akakievitch Bachmatchkine, un petit fonctionnaire, consacre
l'essentiel de son temps à des copies d'actes, tâche qu'il accomplit
avec zèle au milieu des moqueries et des vexations. Une catastrophe
chamboule un jour sa vie : son manteau, usé jusqu'à la corde, doit être
remplacé. Ceci donne subitement une autre dimension à l'existence
d'Akaki. Il commence à économiser, kopeck après kopeck, pour se procurer
le vêtement dont l'acquisition vire à l'obsession. "
Les romans de Nicolas Gogol
sont toujours très agréables à lire et "Le manteau" ne fait pas
exception à la règle. Cette nouvelle est remplie de légèreté dans son
début, les personnages qu'il décrit ont toujours un côté extravagant
qu'on ne découvre pas immédiatement. Akaki
Akakievtich est le type même de ce style de personnage. Un homme
célibataire, seul. C'est un fonctionnaire de bureau qui n'a rien à
attendre de la vie, autre que son emploi. Si bien que contrairement aux
autres employés qui une fois la journée de travail terminé, se rendent à
des soirées où ils se délectent des divertissements. Mais Akaki est à l'opposé,
si bien qu'il passe ses journées au bureau à faire son travail de
copiste (il a d'ailleurs aucune autre compétence et a peur de faire une
autre tâche que la copie), mais également toutes ses soirées seul
à faire la même chose. Il ne dépense jamais d'argent à tort et à
travers, si bien que quand le froid de l'hiver russe se fait rude, son
manteau qu'il est plus qu'usé fini par être bon à jeter,
c'est la fin du monde pour le personnage. Il se voit alors économiser
pour en confectionner un nouveau, une fois le nouveau manteau en
possession, un sentiment d'obsession voit le jour en lui ! Il ne pense plus qu'à son manteau et non plus à son métier qui était toute sa vie.
Ce nouveau manteau vient également
changer l'opinion de ses collègues à son sujet. Il vient même à être
invité à une soirée où il se rend avec plaisir afin d'exhiber son
nouveau manteau.
Cette nouvelle à donc pour thème
centrale, la figure de l'employé de bureau du XIXe siècle, mais aussi le
fait qu'elle n'a pas réellement d'histoire complexe et qu'elle met en
avant l'obsession d'un homme. Mais Gogol avec son style d'humour particulier, arrive à nous faire sourire dans son univers un peu "mégalo".
Il met également en avant, l'univers ou plutôt le quotidien des Russes
de l'époque. Ce qui au final à toujours fait dans ses œuvres.
J'aime vraiment cet auteur pour ce côté
un peu décalé dont il faisait preuve à l'époque. L'humour dont il fait
preuve ajoute de la légèreté et rend la lecture très agréable.
GLOBALE : 7 /10
ÉCRITURE : 9 / 10
SCENARIO : 5 / 10
PERSONNAGES : 9 / 10
SUSPENS : 4 / 10
HUMOUR : 7 /10
ÉCRITURE : 9 / 10
SCENARIO : 5 / 10
PERSONNAGES : 9 / 10
SUSPENS : 4 / 10
HUMOUR : 7 /10
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