J'espère que dans le tome 3, on apprendra davantage de choses sur Minazuki, j'aime beaucoup ce personnage.
Je découvre ce premier tome avec un réel enthousiasme ! Ce livre m’a été offert par mon amie Lili pour mon anniversaire, je suis heureuse qu’elle me connaisse aussi bien.
« Bienvenue
au manoir Soulridge, lieu de damnation. Emilia est bien placée pour
le savoir. Son tuteur, le comte Dorian Jacobson est le responsable de
la mort de sa famille. Depuis cet instant, seule la vengeance anime
la jeune femme, quitte à plonger dans les ténèbres et le sang ».
Vous prenez une histoire se déroulant à l’époque victorienne en Angleterre, des tueurs psychopathes, des relations humaines complexes, des enquêtes policières. On obtient tous mes ingrédients favoris pour un excellent livre.
Emilia est une jeune femme qui se démarque de la gent féminine du XIXe siècle. Elle offre une vision plus moderne de la femme, très féministe. Elle possède un caractère fort. Elle prouve à autrui qu’elle vaut autant qu’un homme ! Elle aussi peut faire preuve d’intelligence et de compétences scientifiques. D’ailleurs, Dorian y veille en ce sens. Il a décidé qu’elle deviendrait l’héritière de son art macabre.
Dorian Jacobson a tout du parfait psychopathe. C’est un, très manipulateur et méthodique, il détermine tous ses actes pour venir nourrir son sombre dessein. Bien que pour l’instant son passé et sa personnalité restent assez énigmatiques, je ne doute point que notre chère Emilia arrivera à percer ses mystères. Même si la jeune femme semble être sous son contrôle total.
Ils ont un lien assez sinistre et complexe, toujours à calculer les prochains coups de l’autre. Ils vont devoir également faire face à second tueur « l’empailleur ». Ils vont partir sur ses traces sanglantes pour découvrir qui se trouve derrière les meurtres et pour Dorian pour satisfaire sa soif.
Elodie Faiderbe
a créé un univers très détaillé sur le plan humain. Les
protagonistes sont travaillés avec minutie et profondeur. Je voyais
au début la relation Dorian/Emilia avec scepticisme, mais quand on
discerne les contours du comte Jacobson. Rien d’étonnant qu’Emilia
ne puisse s’extraire de sa toile sans dommage.
L’autrice a
une écriture fluide, dont le temps au présent ne vient pas freiner
l’immersion du lecteur. J’aime également cette période
victorienne qui me fascine depuis ma plus tendre enfance. On retrouve
de nombreux clins d’œil à des artistes et personnalités
marquantes de ce siècle : Oscar Wilde, Mary Shelley, Charles
Darwin, Charles Dickens et par certains côtés analytiques de Arthur
Conan Doyle.
Il s’agit bien évidemment d’un univers
sombre, sanglant dont j’ai apprécié me plonger aux côtés des
criminels pendant leurs « petits moments poétiques ».
Tout est d’une précision chirurgicale pour que votre imagination
ne puisse pas se détourner de la scène infernale.
Je dirai simplement pour conclure que ce premier tome introductif nous baigne dans l’horreur et le sang avec efficacité, que la vengeance d’une jeune femme va la pousser un peu plus près des ténèbres de son tuteur, mais saura-t-elle les contrôler ? Rien n’est moins sûr ! A lire en toute connaissance de cause, cela va de soi.
" Un vampire libertin et impie qui ne croit ni à Dieu ni au diable ? Lestat de Lioncourt, benjamin d'une famille de hobereaux auvergnats minés, a été vampirisé dans sa vingtième année par un démon.Deux siècles plus tard, en Californie, attiré des profondeurs de la terre par le climat dionysiaque qui règne dans le monde, il lance un défi aux puissances des ténèbres en jouant une musique à réveiller les morts... "